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Jeûne et cancer

Le point sur jeûne et cancer. De nombreuses personnes témoignent avoir jeûner en complément d’un traitement conventionnel du cancer ou à la place d’un traitement traditionnel. Le jeûne comme accompagnement des traitements conventionnels comme la chimiothérapie a été prouvé bénéfique grâce aux études de Valter Longo depuis 2007. Le jeûne peut-il constituer un traitement du cancer en tant que tel ou un support aux thérapies traditionnelles (chimiothérapie et radiothérapie ) et naturopathiques ?  Nous faisons le point dans cet article 

Le cancer : 1 personne sur 3 sera touchée au cours de sa vie

Une personne sur trois aujourd’hui aura malheureusement un cancer au cours de sa vie. C’est ce que l’on appelle une maladie de civilisation, une maladie qui touche, avant tout, les pays dits développés. La médecine classique est impuissante pour traiter le cancer aujourd’hui de façon non iatrogène et propose la chimiothérapie, radiothérapie aux patients touchés. Surtout, la médecine occidentale considère le cancer comme une prolifération de cellules cancéreuses ou un héritage génétique. Très peu de cliniques voient le cancer comme une pathologie globale où l’environnement de vie, l’alimentation physique, mais aussi les pensées, les émotions, et les chocs sont considérés pour aider le patient à aller vers la guérison et lui indiquer le chemin pour soutenir son traitement. Pire, les docteurs ou thérapeutes qui osent proposer des traitements alternatifs ou complémentaires vont souvent à l’encontre de nombreux problèmes administratifs et juridiques. 

Pourtant sur les forums et groupes Facebook, de nombreux patients s’informent sur le jeûne ou témoignent avoir utilisé celui-ci soit comme thérapeutique alternative de guérison, soit comme support à la chimiothérapie. 

L’intérêt pour le jeûne dans le traitement du cancer intéresse aussi la communauté scientifique : de plus en plus d’études montrent des résultats prometteurs quant à l’amélioration du pronostic de certains cancers en complément de la chimiothérapie. 

Quels sont les effets du jeûne sur notre corps ?

  • Une détoxification du corps

L’un des effets principaux du jeûne sur le corps est une détoxification profonde des organes et le renouvellement des cellules. Le système immunitaire se régénère par la mise au repos de l’organisme, permettant un grand travail de nettoyage et d’autolyse.

  • Le traitement et la régulation de certaines pathologies : 

D’après un sondage sur les différentes pratiques du jeûne en France, 61 % des réponses confirment l’amélioration des symptômes de certaines affections, notamment la migraine, l’hypertension artérielle, les maladies inflammatoires de l’intestin telles que le SIBO « Small intestinal bacterial overgrowth », le SII (syndrome de l’intestin irritable), ou encore la régulation du candida albicans pathogène. Le jeûne a également démontré des effets remarquables dans la régulation des affections auto-immunes telles que le diabète de type 2, l’asthme, les maladies de la peau, ainsi que de nombreuses allergies.

Quels sont les effets du jeûne sur le cancer ?

  • Qu’est ce que le cancer ? 

Le cancer est une maladie caractérisée par la prolifération incontrôlée et excessive des cellules à la suite de l’échappement aux mécanismes de régulation qui assurent l’homéostasie de l’organisme.

  • Comment le jeûne peut-il influencer le fonctionnement des cellules cancéreuses ? 

Le cancer possède un métabolisme tumoral très complexe, les cellules cancéreuses consomment des nutriments différents selon leur position dans la tumeur, et le degré de développement de cette dernière.

Dans un organisme sain et dans des conditions physiologiques normales, le jeûne induit un stress pour la cellule, entraînant des modifications au niveau moléculaire afin d’assurer sa survie. Le jeûne serait aussi un mode de sélection naturelle intelligente poussant à l’apoptose (la mort cellulaire) les cellules dégénérées ou malades et le boost de la régénération cellulaire pour créer des cellules saines. Lors du jeûne on observe une baisse de la glycémie, une diminution du taux d’insuline et une augmentation de la sensibilité des cellules à cette dernière. Tout ceci va moduler des voies de signalisation induisant l’inhibition des voies dépendantes des nutriments et une activation des voies de résistances au stress.

La restriction calorique active également la protéine kinase, elle même activée par l’AMP (“5′-AMP-activated protein kinase”), qui rentre dans le processus de la mort cellulaire tumorale. 

  • De nombreuses recherches sont en cours de développement

Des essais cliniques menés sur des souris, puis sur des humains à l’hôpital Norris aux États Unis, ont donné des résultats prometteurs quant à l’amélioration du pronostic, et du résultat avec un traitement par chimiothérapie. 

  • Le jeûne induit l’autophagie, quel est le rôle de l’autophagie dans le processus cancéreux ?

L’autophagie est un mécanisme naturel de régulation, découvert par le spécialiste japonais de biologie cellulaire Yoshinori Ohsumi. C’est la dégradation partielle de la cellule par elle-même dans des conditions de stress, afin de recycler les éléments endommagés et combler ses besoins immédiats. 

Dans le cas du cancer, la cellule peut éliminer ses constituants défectueux ou même s’autodétruire afin de protéger l’organisme entier. Les cellules cancéreuses présentent une capacité autophagique inférieure aux cellules saines. D’ailleurs plusieurs études soulignent que le manque de l’autophagie est lié à des niveaux plus faibles de gènes suppresseurs de tumeurs. 

L’autophagie serait liée à une meilleure stabilité dans l’expression génétique, une réduction de la capacité de prolifération cellulaire et une nette diminution de l’inflammation requise pour le développement tumoral.

Comment le jeûne pourrait-il améliorer le traitement par la chimiothérapie ?

Il est à noter que la chimiothérapie est un traitement non sélectif du cancer, c’est-à-dire qu’il tue aussi bien les cellules saines que les cellules cancéreuses. Le jeûne, de par ses effets, permet de mettre en évidence les faiblesses d’une cellule cancéreuse lors du traitement, au profit des cellules saines. Il confère donc, dans une certaine mesure, une spécificité au traitement pharmacologique.

  • Il soulage les effets indésirables de la chimiothérapie : Dans une étude menée aux Etats-Unis par par le professeur Safdie de l’Université de Californie du Sud, 10 personnes cancéreuses ont essayé le jeûne en combinaison avec la chimiothérapie et ont rapporté que celui-ci soulageait de nombreux effets secondaires notamment la fatigue, les maux de tête, les vomissements, la diarrhée, les crampes. Il module le microenvironnement tumoral en réduisant l’inflammation, et donc l’épuisement qui en résulte, et améliore la tolérance au traitement de façon générale.
  • Une protection contre la dégénérescence des cellules sanguines : la chimiothérapie entraîne une régression des cellules sanguines, ce qui retarde les cycles de chimiothérapie, laissant le corps fragile et donc sujet aux infections opportunistes. En protégeant les cellules sanguines, le jeûne offre un bouclier immunitaire supplémentaire, permettant le maintien du traitement.
  • Diminution de la prolifération tumorale : la cellule cancéreuse possède un métabolisme énergétique différent, ce qui lui coûte de l’énergie donc du glucose. Le jeûne, sous toutes ses formes, réduit les taux de glucose et améliore la sensibilité à l’insuline. Cela se traduit par une baisse d’activité de l’IGF-1, une hormone associée à la prolifération cellulaire dans la majorité des cancers. Pendant un jeûne, nos cellules réduisent les activités coûteuses en énergie, notamment prolifération cellulaire, et, dans le cancer, le développement de tout un ensemble oncogène impliqué dans la croissance, l’angiogenèse et l’échappement à l’apoptose des cellules cancéreuses.
  • Augmentation de la sensibilité et diminution de l’effet de la résistance aux traitements : Une étude du NCBI (National Center for Biotechnology Information) a montré que pendant le jeûne les cellules saines activent un mode de protection dit « résistances aux contraintes différentielles » ou « Differential Stress Resistance » , que les cellules cancéreuses sont incapables d’élaborer. Ainsi, les effets toxiques de la chimiothérapie sont létaux pour les lignées cellulaires malignes, observées lors des cancers du sein, le mélanome, le neuroblastome, le cancer du pancréas, et le cancer colorectal. Cette augmentation de la sensibilité des cellules cancéreuses aide à combattre le phénomène courant de la résistance aux traitements.
  • Un renforcement du système immunitaire : Les recherches du Dr Longo ont démontré que le jeûne – c’est à dire la restriction calorique – entraîne une hausse remarquable des cellules du système immunitaire, notamment les lymphocytes T, lymphocytes B, et les lymphocytes T tueurs, responsables de l’infiltration des tumeurs. Le Dr Longo explique que cette stratégie est clairement un moyen peu coûteux de détruire un grand nombre de cellules cancéreuses, dès lors fragilisées par le jeûne.

Comment jeûner lorsqu’on a un cancer ?

Bien que les avis des médecins divergent sur la relation entre le jeûne et le cancer, certaines études promettent une éventuelle amélioration du pronostic de la maladie. 

Jeûne et cancer avec la chimiothérapie

  • Le jeûne intermittent  : C’est la forme la plus facile à mettre en place au quotidien et est surtout préconisée dans la prévention des maladies cancéreuses, en renforçant le système de défense et l’expression génétique des gènes suppresseurs de tumeurs.

Le jeûne intermittent consiste en l’arrêt de l’apport nutritionnel durant 16 heures : la pratique la plus courante est d’ arrêter de manger à 18h et prolonger son jeûne jusqu’au lendemain matin à 10h. Les résultats sont tangibles pour certains cancers sensibles aux hormones comme le cancer du sein, des ovaires, et de la prostate. Comment est-il pratiqué lors du cancer ? Le jeûne intermittent est pratiqué en parallèle du traitement par chimiothérapie, en vue de réaliser une action simultanée du jeûne et des anticancéreux, et surtout létale pour les cellules tumorales. 

Certains praticiens en médecine naturelle lui confèrent des bienfaits et on pourrait sûrement dire que pratiquer le jeûne intermittent combiné avec une alimentation naturopathique sera mieux que de ne rien faire. D’autres docteurs, comme l’expert mondial du jeûne sec, le Dr Serguei Filonov , pensent eux que le jeûne intermittent n’a aucun bienfait thérapeutique ni sur le cancer, ni sur d’autres pathologies importantes et qu’il est surtout destiné à faire connaître le jeûne mais non a en retirer des bienfaits. 

Pour recevoir l’interview exclusive et complète avec le docteur FILONOV, cliquez ici

  • Le jeûne court avant un traitement chimio /radio : Le jeûne conseillé pour accompagner un traitement en chimiothérapie si la personne a encore assez de vitalité pour le faire est un jeûne court, il dure 18 à 36h au plus, 36h étant la période recommandée par de nombreux praticiens en santé naturelle. 

Une étude a été menée par une équipe allemande dirigée par le professeur Stéphane Bauersfeld de l’Institut de la santé de Berlin. Les chercheurs ont recruté 34 patientes atteintes d’un cancer gynécologique, celles-ci ont eu 4 à 6 cycles de chimiothérapie. Chacune des patientes a suivi deux régimes alimentaires différents : pour la moitié des cycles, elle jeûnait, pour l’autre moitié, elle se nourrissait normalement. Le jeûne débutait 36 h avant la chimiothérapie et se prolongeait 24 h, soit une durée totale de 60 h pour chaque séance de traitement.

Les résultats ont montré que les femmes se sentaient moins fatiguées dans les 8 jours suivant la chimiothérapie quand elles jeûnaient en parallèle de leur traitement, par rapport à la période où elles s’alimentent normalement.

  • Le jeûne prolongé : Ce type de jeûne peut être plus compliqué à mettre en place de façon totalement autonome, mais il permet d’atteindre un maximum de bénéfices en réduisant le glucose sanguin de façon significative. Aujourd’hui, ce qui est publié et connu est un jeûne bref durant le traitement par chimiothérapie. Le jeûne prolongé est plutôt pratiqué en alternative d’un traitement conventionnel ou à la suite d’un traitement conventionnel de façon annuelle par exemple en prévention de récidive. Il faut savoir qu’en France, aucun centre de jeûne n’accompagne officiellement des patients atteints du cancer pour des jeûnes longs pour des raisons de risques médico-légaux. 
  • Le jeûne Buchinger : Généralement, l’accompagnement de la chimiothérapie consiste en un jeûne avec du bouillon : c’est le jeûne Buchinger. Avec pratiquement une absence totale de sucre, à moins de 250 calories, le mécanisme de cétose est déclenché avec la consommation de jus de légumes. À partir du moment où il n’y a pas de sucre, on va déclencher la cétose et on a un apport calorique très bas, en dessous de 250 calories, on peut donc largement consommer un jus de légumes, mais il est hors de question de faire du jeûne sec lors d’une chimiothérapie où l’on a besoin de beaucoup d’eau pour éliminer les produits. 

Jeûne et cancer : “traitement” du cancer sans chimiothérapie

De nombreuses personnes dans les cercles de médecine naturelle refusent de se tourner vers la chimiothérapie ou radiothérapie et utilisent le jeûne thérapeutique long pour soigner et espérer guérir de leur(s) cancer(s). Ici on ne parle pas de jeûne intermittent qui est inefficace dans la rémission du cancer en tant que thérapeutique en lui seul. 

Des témoignages de nombreuses personnes cancéreuses ayant essayé le jeûne dans le traitement de la maladie attestent de son efficacité. Un témoignage poignant, de vive voix, d’une membre de la communauté de jeûner à la maison en est l’exemple : (attention ceci est le témoignage d’une personne que je n’ai pas suivi et ne connais pas personnellement. Consultez votre médecin avant de copier l’exemple d’une personne partageant son expérience personnelle). 

 

Jeûne long de 21 ou 40 jours pour le cancer 

Plusieurs personnes m’ont rapporté avoir suivi un jeûne de 21 ou 40 jours pour un cancer de l’utérus, cancer de la prostate ou de la thyroïde et tous ont guéri avec une disparition totale des cellules cancéreuses lors d’examens cliniques et biologiques. Plusieurs de ces personnes étaient par ailleurs des docteurs en médecine ou spécialistes qui souhaitaient tenter l’approche naturelle. 

Une des composantes importante était pour ces personnes d’allier jeûne avec changement total d’environnement de vie mais aussi réflexion sur leur vie, leurs pensées, travail avec des thérapeutes sur le choc émotionnel ayant amené la survenue du cancer, ajout de massages thérapeutiques, soins énergétiques, soins sur l’héritage génétique et familial… le jeûne a autant joué d’après leur retour que le travail sur eux mêmes de façon holistiques. Ces personnes ont témoigné ne plus avoir eu de signe de réapparition du cancer depuis plusieurs années. Mais souvent elles expérimentent une rechute quelques années plus tard. La plupart ont appliqué le même protocole de jeûne, d’arrêt de toute activité et travail sur soi avec des résultats concluants. 

Certaines personnes m’ont témoigné avoir jeûné 7 ou 10 jours et ne pas avoir vu d’amélioration voire ont eu une accélération des symptômes qui les a forcé à accepter des interventions d’urgence car le cancer avait progressé extrêmement rapidement. Ce que l’on peut souvent remarquer c’est que ces personnes n’ont pas jeûné pendant une période qui semble assez longue. 

En dessous de 21, 30 ou 40 jours il est rare d’avoir une amélioration. Mais plus important que le jeûne, chaque fois que les personnes rapportent un échec du jeûne, il semblerait que ces personnes soient restées dans leur environnement de vie, ont continué à travailler, ou n’ont pas eu d’accompagnement pour repenser tout leur environnement et fonctionnement mental. Il semblerait donc que jeûner pour jeûner en se privant de manger ne soit pas la clé pour espérer une rémission. 

naturopathie et cancer

Traiter le cancer avec un jeûne sec

L’avis du Dr Sergei Filonov sur le jeûne sec prolongé dans le traitement du cancer : 

Dans une interview exclusive avec Jeûner à la maison qu’il nous a demandé de ne pas publier publiquement sur notre chaine Youtube, le spécialiste mondial du jeûne sec nous a détaillé son expérience avec ses patients dans le cadre du traitement des maladies cancéreuses par le jeûne sec.

Tout d’abord il a souligné que pour lui le cancer est la maladie moderne qui est une des plus compliquée à traiter et guérir et que c’est celle avec laquelle il prend le plus de précautions. 

D’après le médecin spécialiste du jeûne, le jeûne sec est le seul jeûne efficace lorsqu’il est pratiqué au début de la maladie (stade 2 ou 3) quand il n’y a pas encore de métastases. 

Au stade 4, et après être passés par la chimiothérapie et la radiothérapie, les effets bénéfiques sont moindres voire quasi inexistants et il conseille souvent à ces patients de ne plus passer par son protocole de 10 jours de jeûne sec. Par contre avant l’intervention, le médecin rapporte qu’il a eu une patiente atteinte du cancer du sein, qui a fait un jeûne sec avant et après son intervention chirurgicale, et n’a jamais connu de récidive.

Il rapporte également que des patients ont vécu 20 à 25 ans après leur cancer en faisant régulièrement des cures de jeûne sec de plusieurs jours.

Le protocole de jeûne sec de Serguei Filonov se base sur 10 jours de jeûne sec car pour lui les résultats du jeûne hydrique sont inexistants sur le cancer tout comme le jeûne Buchinger ou jeûne modifié aux jus. Il indique surtout qu’au-delà de 3 jours il est hors de question de faire ce protocole à la maison et qu’il faut être accompagné(e) dans une clinique de jeûne sec. Dans son protocole, les consultants sont à la montagne, en pleine nature et ont des soins complémentaires comme des massages au miel ou des seaux d’eau froide qui sont versés sur la tête (c’est véridique!!). 

À la différence des études présentées précédemment, l’approche du Dr Sergei Filonov est la pratique du jeûne sec en dehors de tout traitement anticancéreux, et à des stades précoces de la maladie et sous stricte supervision de spécialistes du jeûne sec

.Pour écouter le docteur filonov sur le jeûne sec et ses bénéfices, cliquez-ici 

Peu de naturopathes proposent un traitement alternatif du cancer ou d’accompagner un traitement conventionnel du cancer… et pour cause, les risques juridiques sont souvent élevés en cas d’échec ou de mauvais conseils. Nous avons donc trouvé peu d’informations sur les pratiques naturopathiques. Seulement deux naturopathes, surtout les plus médiatiques, ont partagé sur Internet des informations sur une hygiène de vie en prévention du cancer. Nous reprenons donc les informations ci-dessous en n’y donnant aucun avis. Encore une fois, consultez votre médecin ou votre spécialiste avant de vous engager dans une thérapeutique complémentaire ou alternative. (Jeûner à la maison décline toute responsabilité quant aux informations publiées ici qui sont des partages d’expériences et non des conseils naturopathiques).   

La vision de Irène Grosjean quant à la prévention du cancer : 

Irène Grosjean, Docteur en naturopathie depuis 1958 affirme que la cause du cancer réside dans le mode de vie moderne que le monde connaît depuis déjà quelques années. D’après la naturopathe, la prévention du cancer doit considérer le corps dans sa globalité, ses humeurs, son environnement. Si les cellules baignent dans un milieu qui regorge de toxines, ces dernières finissent inévitablement dans le milieu intracellulaire et dérèglent son fonctionnement. L’élimination de ces déchets, l’épuration du corps passe donc obligatoirement par l’entretien de nos organes émonctoires, qui sont les portes de sorties des toxines de l’organisme : si ces organes précieux venaient à être malades et n’assurent plus leur fonction correctement, les toxines destinées à être rejetées à l’extérieur du corps sont remises dans la circulation générale et redistribuées aux tissus. 

Le protocole anti-cancer de Thierry Casasnovas : 

Tout comme Irène Grosjean, Thierry Casasnovas croit fortement que l’hygiène de vie, l’environnement et l’alimentation déterminent l’état de notre santé, et que le cancer n’est pas une maladie, mais une conséquence d’une hygiène de vie désastreuse sur des cellules prédisposées à devenir cancéreuses. Il propose un protocole anti-cancer se basant essentiellement sur le changement des habitudes de vie en diminuant les niveaux de stress quotidien, en diminuant les niveaux d’insuline, et ceci passe obligatoirement par des périodes de jeûne, de repos digestif où le corps déclenche un processus profond de détoxification. Par ailleurs, Thierry Casasnovas promeut fortement l’alimentation de qualité, la micronutrition, qui constitue en fait la base des réserves du corps, et son outil pour assurer un bon fonctionnement mais aussi la lutte contre toutes les maladies.

Jeûne et cancer : mon opinion 

A l’heure actuelle, aucune étude ne prouve que le jeûne prolongé est un traitement alternatif aux traitements conventionnels du cancer. Il existe différents types de cancers, différents stades, il est donc difficile de donner une opinion définitive sur le traitement d’une maladie de civilisation où il y a tellement de paramètres personnels. 

De nombreux consultants nous ont rapporté avoir jeûné 21 ou 40 jours et avoir guéri du cancer. Mais souvent, il est à noter qu’ils n’ont pas seulement fait un jeûne prolongé qui à mon avis pourra être bénéfique suivant les différents cas mais pas toujours. Certaines consultantes ont refusé les traitements conventionnels pendant plusieurs semaines ou mois et ont dû être opérées en urgence après un jeûne de 21 jours, il convient donc d’être extrêmement prudent(e) avant de prendre des décisions qui pourraient nuire à la santé des personnes concernées. Il est sage d’être accompagné(e) dans cette problématique par un oncologue, des spécialistes et un(e) naturopathe très expérimenté(e) et de travailler main dans la main entre médecine conventionnelle et complémentaire afin d’éviter des conséquences parfois dramatiques. 

Ce qui est certain concernant les personnes qui rapportent avoir “guéri” leur cancer grâce au jeûne, c’est qu’elles ont fait toute une foule de choses en même temps et pas seulement un jeûne physique. Elles ont changé leur hygiène de vie, leurs pensées, et ont été aidés sur le plan émotionnel, psychologique et énergétique. Une maladie, le “mal” “a” “dit” est toujours la signification que quelque chose dans notre vie, vient entraver la bonne santé, la joie et l’harmonie. Ils ont aussi modifié leur alimentation en adoptant une alimentation dite anti-cancer, en enlevant le sucre raffiné (que les cellules cancéreuses adorent), le lait, le gluten, le porc, et ont favorisé des aliments régénérants et à haute énergie vitale. Souvent c’est l’addition de tous ces facteurs qui fait que l’amélioration ou la rémission est au rendez-vous plus qu’une pratique isolée. 

Jeûner pour le cancer convient-il à tout le monde ? 

Les traitements anticancéreux sont réputés pour leurs effets indésirables douloureux, pénibles, parfois même insupportables. Comparativement à ces manifestations, le jeûne n’entraîne chez l’humain que de légers inconforts, notamment une fatigue passagère, des vertiges, et une perte de poids à court terme. Toutefois, certains situations physiologiques ne sont pas adaptées au jeûne, notamment les personnes souffrant de plusieurs foyers lésionnels au niveau digestifs, les personnes ayant perdu beaucoup de poids, celles souffrant de sarcopénie importante ou de cachexie, qui sont des affections touchant les performances physique et entraînant un état d’amaigrissement général non favorable à une restriction calorique. 

Le cancer est un processus très complexe, qui, sans surprise, évolue dans un environnement nécessitant beaucoup d’énergie et de nutriments. Dans une démarche thérapeutique, l’hypothèse de la création d’un environnement hostile pour les cellules cancéreuses peut être considérée. Le jeûne représente une intervention non pharmacologique prometteuse pour améliorer la tolérance et l’efficacité d’un traitement anticancéreux, prouvé lors de l’étude d’une grande variété de tumeurs.

 

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Justine Lamboley
Je suis Justine Lamboley, naturopathe et Heilpratiker, passionnée par la médecine naturelle et convaincue que le jeûne est la meilleure méthode pour ramener le corps et l’esprit à la santé parfaite.

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