Le jeûne et bains dérivatifs sont tous deux des méthodes très utilisées en naturopathie. Ils permettent au long cours de se sentir mieux dans sa peau, de réduire les pathologies, mais aussi d’être au meilleur de sa vitalité physique et mentale. Le jeûne et les bains dérivatifs sont connus surtout pour leur mode d’action naturel et pour leurs coûts très bas. Mais alors comment fonctionnent les bains dérivatifs ? Et est-il possible de les pratiquer en même temps que le jeûne ? On va répondre à toutes vos interrogations dans cet article, suivez-nous, c’est par ici que ça se passe !
Qu’est-ce que les bains dérivatifs ?
Les bains dérivatifs sont une méthode naturelle pratiquée depuis des millénaires déjà par les Polynésiens, les Chinois ou les Indiens pour lutter contre toutes les formes d’inflammation chronique. Le principe est simple, il faut se rafraîchir le périnée et les plis de l’aine avec de l’eau froide pendant 10 à 60 min au cours de la journée. Certaines personnes se mettent directement sur un bidet pour pouvoir faire leurs ablutions tranquillement, tandis que d’autres utilisent des poches froides qu’elles placent dans leurs sous-vêtements et qu’elles la laissent tout en continuant à vaquer à leurs occupations.
Selon la conférencière et spécialiste des bains dérivatifs France Guillain, les femmes des générations précédentes pratiquaient la méthode des bains dérivatifs de façon naturelle sans même s’en rendre compte. Leurs habits, qui étaient le plus souvent des robes ou des jupes, permettaient à l’air de rafraîchir leur périnée et leur aine. De plus, le fait qu’elles bougeaient constamment lors de leurs activités journalières (contrairement à nous autres qui travaillons le plus souvent dans un bureau assises et étriquées dans des habits trop serrés) induisait une sudation de la région et donc un rafraîchissement constant.
Pourquoi faire des bains dérivatifs ?
Selon France Guillain, le mal du siècle est l’inflammation chronique. Quand une pathologie se déclare on dit qu’elle est symptomatique, mais dans certaines situations, on n’a aucun symptôme à proprement dit et la pathologie sévit dans l’ombre entraînant tout de même une inflammation constante de l’organisme. Cette inflammation est très néfaste pour le corps puisqu’elle induit un stress oxydatif permanent et donc un risque élevé de tomber malade ou de développer des pathologies graves comme le cancer ou les maladies auto-immunes.
Selon France Guillain, le fait de faire des bains dérivatifs de façon journalière et régulière permettrait de stimuler les fascias de l’organisme. Les fascias sont les membranes qui recouvrent nos muscles, nos organes et en général tout notre corps. Les faire vibrer par le biais des bains dérivatifs et en l’occurrence du froid, aiderait à réduire l’inflammation de l’organisme et donc apaiser les maux dont on souffre. Des patients rapportent des effets très bénéfiques notamment en cas de spondylarthrite ankylosante.
France Guillain raconte qu’en Papouasie-Nouvelle-Guinée, les patients atteints de paludisme pratiquaient les bains dérivatifs au niveau des rivières pour abaisser leur température corporelle et donc lutter contre la fièvre.
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À quel rythme pratiquer les bains dérivatifs ?
Ce qu’il faut savoir, c’est que les bains dérivatifs ne seront efficaces que s’ils font partie intégrante de votre routine et de votre vie au même titre que le jeûne d’ailleurs, qui aura besoin de régularité et de récurrence. En effet, les pratiquer sporadiquement n’aura aucun effet sur votre organisme. Il n’est pas difficile de comprendre que pour lutter contre un état inflammatoire chronique et constant, il faille le faire de façon constante et continue. Donc, l’idéal serait de faire des bains dérivatifs 3 à 4 fois par semaine durant 20 min en moyenne. Les personnes à forte corpulence peuvent aller jusqu’à une heure de bains dérivatifs par jour.
Associer bains dérivatifs et jeûne ?
À l’instar des bains dérivatifs, le jeûne pratiqué comme il se doit permet de réduire considérablement l’état inflammatoire de l’organisme. Des études ont montré que le jeûne thérapeutique permettait de réduire l’inflammation et le stress oxydatif de manière fulgurante. Si vous vous demandez s’il est possible de jeûner et de faire des bains dérivatifs, il faudra essayer. En effet, le jeûne a tendance à réduire le catabolisme cellulaire, il induira donc forcément une petite hypothermie. Et si ajouté à cela, vous refroidissez trop votre corps avec des bains dérivatifs ou des poches de glace, vous pourrez vite vous sentir affaibli et fatigué. Donc, le mieux est de tenter l’expérience. Certaines personnes réagissent très bien, d’autres un peu plus frileuses n’aimeront pas l’association des deux et dans ces cas-là, il faudra arrêter. Il ne tient qu’à vous de voir comment votre corps réagit.
Contre-indications des bains dérivatifs
Attention dans certains cas les bains dérivatifs sont formellement contre-indiqués, notamment :
- Opération chirurgicale récente, dans ce cas-là il faudra attendre de 6 mois à 1 an avant de reprendre les bains dérivatifs.
- Fatigue extrême ou maladie grave et astreignante.
- Port d’un stent ou d’un pacemaker.
- Grossesse.
Pour conclure …
La naturopathie regorge de richesses qui vous permettent de retrouver santé et votre vitalité de façon naturelle et économique, le jeûne et les bains dérivatifs sont deux de ces richesses. Ce qu’il faut retenir pour les bains dérivatifs, c’est qu’ils ne seront efficaces que s’ils s’emboîtent parfaitement dans vos habitudes et dans votre quotidien. Si vous parvenez à en pratiquer tous les jours, vous serez capable de lutter contre l’inflammation chronique et de vous débarrasser de tous vos maux. De plus, la vibration des fascias qui en résulte vous procurera vigueur et vitalité qui changeront complètement votre quotidien.
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