Dans nos sociétés trépidantes, on oublie de respirer, on ne sait plus retrouver son souffle, on ne prend pas le temps de souffler… Notre respiration est haute, incomplète : c’est une respiration de survie.
Cet exercice, simple à faire chez soi, vise à retrouver son souffle profond afin de redynamiser son corps et gagner en confiance au quotidien.
Le souffle à la base de notre santé
Or, respirer permet d’oxygéner nos tissus et d’évacuer les acides volatils présents dans le corps. En effet, une mauvaise respiration a un rôle important dans l’équilibre acido-basique : nos poumons sont chargés d’évacuer un bon tiers des acides présents dans le corps ! Rappelons d’ailleurs qu’en médecine chinoise, le souffle – Chi ou Qi – est l’énergie même qui anime la vie. De nombreuses pratiques traditionnelles travaillent le souffle, à l’instar du Tai Chi ou du Qi Gong. Le souffle y est perçu comme le plus puissant moyen de renforcer notre santé physique et mentale.
Respiration et jeûne
Durant la période de jeûne il est essentiel d’oxygéner ses organes et de pratiquer la respiration consciente, la méditation, la marche en conscience et toutes les activités qui vont vous permettre d’être plus présent au moment ICI et MAINTENANT. Les études ont montré que vingt minutes de méditation permettent de ramener le pH du corps en acidose tissulaire à l’équilibre. Et également de retrouver son souffle, sachez que nous expulsons tous les acides volatils, ou 90% d’entre eux par les poumons, la respiration profonde est donc essentielle dans un processus de jeûne mais également au quotidien. Lorsque vous êtes dans les transports, au bureau, assis dans votre voiture, penser à respirer en gonflant le ventre et en écartant les côtes et faites vous des séances de bâillements ou de rire, cela détendra votre diaphragme et ramènera votre pH à l’équilibre (autour de 6,5 le matin ou 7 le soir).
Réapprendre à bailler
Chanteuse lyrique et flûtiste de renommée, spécialiste des traditions taoïstes, Odile Bruckert nous entraîne à bailler afin de débloquer une respiration basse, pleine et enveloppante. En apprenant à ouvrir nos mâchoires et nos côtes, nous réveillons notre diaphragme – « muscle de l’âme » – et libérons notre ventre.
Il s’agit de retrouver son bâillement archaïque : celui si naturel, des animaux ou des enfants (à qui l’on a bien trop répété de ne pas bailler). Cela permet de fluidifier la circulation et le travail des poumons et des reins, mais aussi de tous les autres organes internes qui s’en trouvent « massés ».
Odile participe régulièrement à nos sessions de jeûne à la Grande Motte, à travers des ateliers collectifs de réveil du corps et de travail sur le souffle, mais aussi des séances individuelles de psychogénéalogie de son Rituel de l’arbre.
Installée en Bourgogne, elle propose des sessions de travail en groupes et individuelles, tout en continuant à animer des concerts classiques et improvisés avec sa voix et sa flûte.
Pour en savoir plus : odilebruckert.com/
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