Comment gérer le trop-plein de nourriture ?
Vous avez fait des efforts cette année, vous avez travaillé sur votre santé, sur votre relation à votre alimentation pour vous nourrir avec justesse pour votre corps, pour vos cellules, pour vos émotions, pour votre mental et pour votre âme. Parlons de l’alimentation pendant les fêtes
Je ne vais pas vous mentir, ce sera sûrement dur et vous allez sûrement trop manger
Cependant, je souhaiterais vous dire :
Peu importe les aliments et la quantité que vous mangerez pendant cette période de fêtes, cela ne remet pas en question tous les efforts et tout le travail que vous avez fourni cette année, ou des derniers mois, ces dernières semaines que ce soit pour votre santé, pour pacifier votre relation à votre alimentation, pour vos performances physiques, etc.
Un de mes conseils est de ne pas vous fixer d’objectifs intenables ou de résolutions inutiles pour ces fêtes de fin d’année.
Ce n’est pas grave.
Gardez de la bienveillance envers soi, peu importe ce qu’on mange, c’est ça le plus important.
Votre corps sait gérer un excès temporaire de nourriture et cette période ne dure pas très longtemps de toute manière.
Dans tous les cas, n’en faites pas une montagne.
Profitez plutôt de l’instant, de vos proches, de ces instants précieux, peut-être de vos vacances et d’un repos bien mérité.
En naturopathie, Pierre-Valentin Marchesseau, père de la naturopathie en France, parlait de faire faire de l’hormèse à ses organes et de ne pas leur donner tout le temps une nourriture irréprochable sinon ils s’affaiblissent et ne supportent rien. Donc on peut voir la période de Noël, jusqu’à un certain degré bien sûr, comme une période qui peut participer à cette hormèse et entretenir votre métabolisme. Génial, non ?
Si vous avez une relation saine à votre alimentation alliant santé et plaisir, Noël ne vous paraît sûrement pas effrayant et c’est génial ! 🤩
Comment gérer les remarques ?
Tout d’abord, il ne faut pas oublier que l’on vit dans une société grossophobe. Donc des remarques de la diet culture du style “oh ça va finir sur les hanches”, “oui je vais en reprendre mais c’est vraiment de la gourmandise” … , c’est sûr que vous en entendrez.
Elles vous impacteront si vous avez un mauvais rapport avec l’alimentation. Mais elles seront certainement dites avec bienveillance. Donc il est important de s’en détacher et de ne pas se focaliser sur ses remarques.
Faut-il répondre à ces remarques ?
C’est vous qui voyez. Est-ce que vous êtes dans un environnement bienveillant où vous allez être écouté(e) et que la conversation va être intéressante ? Si oui, et que vous sentez de porter ce sujet, que vous avez un bon état émotionnel, vous pouvez. Si vous sentez qu’on va vous lancer des pics toute la soirée, alors il vaut mieux éviter. Si vous n’avez tout simplement pas envie, vous avez le droit d’ignorer simplement, de changer de sujet, de ne pas répondre, de sortir de table. Vous n’êtes obligé(e) de rien. Vous avez le choix. Si vous ne répondez pas, cela ne veut pas dire que vous avez tort, c’est simplement que vous n’avez pas envie d’utiliser autant d’énergie mentale et que vous n’avez pas envie d’argumenter.
Et c’est ok.
Vous n’avez pas besoin de convaincre les gens de ce que vous pensez pour que ce que vous pensez soit valide.
Comment gérer le rapport à la famille et s’affirmer dans ses choix alimentaires ?
Les fêtes de fin d’année dans ma famille, c’est toujours beaucoup de nourriture, beaucoup d’alcool et beaucoup de temps assis.
Dans ma famille, il y a cette sorte de “culte du bon vivant” où si tu ne bois pas, ne mange pas (ou très peu) de viande, ne mange pas en excès, et globalement ne fait quasi pas d’excès, tu es quelqu’un de “pas drôle”, qui ne sait pas se lâcher, quelqu’un d’un peu chiant somme toute, quelqu’un qui s’écoute trop et qui se regarde le nombril 😉 Tu déshonores les mœurs familiales. J’imagine que vous avez commencé à saisir l’idée.
“Allez tu vas bien reprendre du gratin ! Il n’était pas bon mon gratin ? Pour me faire plaisir. Roh allez lâche-toi c’est Noël ! Et après l’apéro, l’entrée, le plat, le fromage, le dessert, voici les chocolats ! Avec un peu de rouge bien sûr ! Tu ne manges que ça ? Mais tu vas être toute faible. Il faut manger de la viande ! La viande, c’est bon pour les muscles…
Et si on n’est pas bien au clair avec soi-même, on peut se faire influencer et aller contre ses besoins et envies.
J’ai beaucoup été en lutte avec cela. Aujourd’hui, je n’essaie plus de convaincre qui que ce soit. Par contre, je m’affirme dans mes choix. Si je n’ai pas envie de manger un plat parce que je n’aime pas ou qu’il ne m’attire pas, je ne le mange pas. Si je veux sauter le fromage parce que je préfère garder de la place pour la bûche qui me fait bien plus envie, c’est ok. Si j’ai goûté le plat et que je ne souhaite pas finir, je laisse dans mon assiette.
Parce que si je me force, je sais que j’aurai des sensations physiques inconfortables. Et ma famille profitera bien mieux de moi si je suis en forme et disponible que si je dors sur le canapé pour digérer ce trop-plein temporaire de nourriture, et bien sûr je profiterai bien mieux de la soirée également. Et le lendemain je me réveillerai en forme et non pas avec la bouche pâteuse et une impression de gueule de bois alimentaire.
J’ai pu changer cela à partir du moment où j’ai commencé à m’affirmer, à me respecter, à ne pas m’oublier dans ma relation aux autres, à travailler sur moi et sur mes émotions.
S’affirmer, cela passe aussi par ses choix alimentaires.
Et cela prendra peut-être un peu de temps à votre famille, à votre entourage pour accepter votre manière d’être. En effet, je conçois qu’on puisse trouver impoli de ne pas goûter un plat fait avec amour par un proche. Mais ce sont de simples habitudes culturelles et il ne tient qu’à nous de les faire évoluer et davantage se respecter. C’est votre choix et si la personne en face est blessée, c’est à elle que ça incombe. Sa manière de réagir à l’événement, c’est sa responsabilité.
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Personnellement, je me sens bien mieux après un repas satisfaisant où j’ai respecté mon point de satiété que lorsque j’ai beaucoup trop mangé. C’est ma responsabilité.
Ce que je voulais vous dire avant Noël, c’est “affirmez-vous“, n’ayez pas peur d’affirmer vos choix, sans rentrer dans la confrontation bien sûr. Mais vous n’avez pas à renier la personne que vous êtes pour plaire à votre entourage ou rentrer dans le rôle de la bonne mère ou du bon fiston.
Néanmoins, si vous vous sentez moins “serein(e)“, vous pouvez jeter un œil à mon programme d’alimentation sereine qui vous guide dans une relation sereine et pacifique à votre alimentation. Vous respectez votre satiété et abandonnez votre alimentation émotionnelle. Et les fêtes sont alors une simple réunion de famille magnifique par ces moments partagés et par l’amour qu’on se donne. Vous mettez la nourriture en arrière-plan et vous vivez enfin pour vous 🤗
Je vous souhaite de tout cœur de vous reconnecter à votre alimentation intuitive, et de libérer votre mental pour vous réaliser pleinement.
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