Le syndrome métabolique aussi connu sous le nom de syndrome « X » n’est pas une pathologie à part entière, c’est plutôt une entité médicale qui, si elle touche un patient en particulier, fera de lui une personne à haut risque de développer une maladie cardio-vasculaire. Donc si quelqu’un souffre de syndrome métabolique, il sera sujet aux arrêts cardiaques, aux troubles coronariens, aux athéroscléroses et même aux accidents vasculaires cérébraux. Le syndrome métabolique est un peu considéré comme le mal du siècle. Si vous voulez en apprendre plus sur le sujet et surtout sur comment l’éviter ou y remédier naturellement, c’est par ici que ça se passe !
J’ai le syndrome métabolique … Ou pas ?
On est porteur du syndrome métabolique si on souffre de trois de ces cinq critères :
- Hyperglycémie sanguine avec une glycémie à jeun le matin supérieure à 1,10 g/l.
- Hypertriglycéridémie avec un taux de triglycérides supérieur ou égal à 1,5 g/l.
- Baisse du bon cholestérol, c’est-à-dire le HDL cholestérol qui sera inférieur à 0,4 g/l chez les hommes et inférieur à 0,5 g/l chez les femmes.
- Une hypertension artérielle avec des valeurs supérieures à 130 mm/Hg de systolique et 80 mm/Hg de diastolique.
- Un surpoids ou une obésité viscérale, caractérisée par l’augmentation de la graisse péri-ombilicale et donc du tour de taille. Un tour de taille supérieur à 102 cm chez l’homme et supérieur à 88 cm chez la femme est pathologique.
Donc si vous présentez un seul de ces critères, vous n’avez pas de syndrome métabolique. Si toutefois, vous présentez trois ou plus de ces critères, alors vous êtes à grand risque de maladies cardiovasculaires et vous êtes atteint de syndrome métabolique.
Décryptage des critères du syndrome métabolique
Maintenant qu’on a compris ce qu’était que le syndrome métabolique d’un point de vue des paramètres mesurés sur notre personne, essayons de comprendre ce que chaque paramètre signifie.
- L’hyperglycémie : il faut savoir que pour avoir le syndrome métabolique vous ne devez pas forcément être atteint de diabète. En effet, c’est au-delà de 1,26 g/l qu’on parle de diabète or, on peut avoir une hyperglycémie sans forcément être diabétique.
- L’hypertriglycéridémie : c’est-à-dire que vous avez un taux élevé de lipides ou de gras dans le sang.
- Baisse du HDL (les lipoprotéines de haute densité): signifie que les bonnes lipoprotéines de transport qui se chargent de transporter le cholestérol des vaisseaux vers le foie où il sera éliminé sont basses.
- Obésité : dans le syndrome métabolique, c’est l’obésité abdominale qui nous intéresse. C’est la graisse qui se localise autour du bassin et de la taille qui est particulièrement dangereuse, car elle provoque une insulino-résistance. Quand on a une insulino-résistance, ça signifie que l’insuline ne peut se poser sur les récepteurs qui lui sont propres, car ces derniers seront monopolisés par les graisses. De ce fait, le sucre qui devrait être stocké dans les muscles, le foie, le tissu adipeux va se balader dans l’organisme et détruire tout ce qu’il touche provoquant le diabète de type 2 et toutes les pathologies qui en découlent : neuropathie, néphropathie, rétinopathie…
- Hypertension artérielle : avoir des valeurs tensionnelles élevées est très mauvais, car cela signifie que vous êtes constamment en train de solliciter vos vaisseaux et à les obliger à subir une pression trop forte pour eux.
Comment éviter le syndrome métabolique ?
Dans les pays industrialisés près de 25 % des adultes souffre déjà de syndrome métabolique. Pourtant, il n’est pas difficile d’éviter de tomber dans cet engrenage et de préserver ses artères et par la même occasion tous les organes de notre corps. Quelques conseils simples, qui appliqués au quotidien de façon assidue et régulière vous permettront de mettre entre vous et le syndrome métabolique une limite infranchissable.
Pratiquez un sport régulièrement
Pensez à tout simplement sortir faire une marche active, de la marche nordique ou du vélo ou autre durant 30 min par jour. Le sport lutte contre la graisse abdominale, il brûle les calories et les sucres. De plus, psychiquement vous bénéficierez des bienfaits des endorphines que le sport apporte avec lui. Alors qu’est-ce que vous attendez pour bouger de votre canapé ?
L’alimentation végétale
Les fruits et les légumes surtout crus sont de puissants antioxydants. Ils facilitent le transit intestinal, ils vous apportent vitamines et minéraux et surtout rien de néfaste ou de toxique. Quand on mange des plats industriels 60 % de ce qu’on mange sont des additifs et des conservateurs. Passez en cuisine et retenez bien 70 % de votre assiette doit être fait de végétaux uniquement.
Supplémentez-vous
En magnésium, en vitamine D et en oméga-3, si vous ne consommez pas de poisson gras.
Bannissez l’alcool et les sodas sucrés
Privilégiez l’eau et les jus de légumes ou de fruits frais sans sucre.
Réduisez le sel de votre alimentation
Pour éviter l’hypertension artérielle, réduisez grandement le sel de votre alimentation. Ça peut paraître un peu compliqué au début, mais pour commencer, bannissez la salière de la table ! Oui, oui, ce sont les petits torrents qui forment les grandes rivières.
Faire des cures de jeûne
Cures de jeûne thérapeutique 1 ou 2 fois par an ou des cures de jeûne intermittent 4 à 5 fois par semaine. Quelle que soit la forme de jeûne que vous choisissez, elle aura toujours des bienfaits immenses sur votre corps et sur votre esprit. Brûle-graisse, détoxination, paix avec soi-même et bien plus encore.
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Pour conclure…
Pour éviter de tomber dans l’engrenage du syndrome métabolique et de toutes les pathologies cardio-vasculaires qui s’y accrochent, c’est la prévention qui prime. Ne vous laissez pas aller à la sédentarité et à la malbouffe. Prenez votre vie en main et bougez, mangez équilibré et surtout prenez soin de vous. Rien n’est plus valorisant qu’un corps en bonne santé, qu’une énergie vitale réalimentée et qu’un esprit apaisé.
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